Définition
Il s’agit du diabète le plus fréquent et sa prévalence (c'est-à-dire le nombre de cas répertoriés dans une population donnée) est en augmentation. Il apparaît en général après la quarantaine mais actuellement, on trouve aussi des cas de diabète de type 2 chez des personnes de plus en plus jeunes. Il est souvent découvert de façon fortuite et s’installe de façon progressive, il doit donc être dépisté afin d’assurer une prise en charge la plus précoce possible.
Le diabète de type 2 résulte de la conjonction de deux phénomènes étroitement liés :
- une diminution de la sensibilité des cellules à l'action de l'insuline, comme si celles-ci "résistaient" à son action. Le mécanisme de l'insulino-résistance a une origine complexe et multifactorielle. Une prédisposition génétique ou familiale n'est pas à exclure mais le surpoids et l'obésité sont des facteurs aggravants reconnus de ce phénomène.
- une hyperinsulinémie réactionnelle : pour compenser et maintenir un état de glycémie normale, le pancréas fabrique davantage d'insuline. Mais après une évolution plus ou moins longue, il s'épuise et la sécrétion diminue avec pour conséquence un taux de glucose sanguin qui reste anormalement élevé.
Le diabète de type 2 concerne 85 % à 90 % des personnes diabétiques.
On mesure le taux de glucose sanguin en pratiquant un test de glycémie à l'aide d'un petit appareil appelé glucomètre ou lecteur de glycémie. Le test est réalisé de manière très simple en mettant une goutte de sang recueillie au bout du doigt sur une bandelette réactive que l'on insère dans l'appareil. Ce test est un "instantané" permettant de mesurer le taux de glucose dans le sang à un moment donné. Mais le diagnostic de diabète se fera toujours au laboratoire d'analyses médicales sur base d'un prélèvement sanguin réalisé à jeun. Si la glycémie égale ou dépasse les 126 mg/dl à jeun (ou 200 mg/dl à n'importe quel moment de la journée), on pose un diagnostic de diabète de type 2.